« Arsène Lupin » Maurice Leblanc

4ème de couverture : Lupin est arrêté : l'aventure est donc finie? Erreur ! elle commence. C'est quand il est sous les verrous que la police devrait se méfier. Il change de domicile, de costume, de tête et d'écriture, connaît tous les passages secrets, prend rendez-vous avec ses victimes avant de les cambrioler, renvoie au grand Herlock Sholmes la montre qu'il lui a "empruntée" et à une dame ses bijoux avec un bouquet de fleurs. C'est le gentleman des filous.

Après avoir fini la saison 1 de la série sur Netflix, je suis partie en quête de ce roman dans toutes les librairies des alentours pour finalement découvrir que j'avais un vieil exemplaire datant de 1972 au fond d'un carton de déménagement. Bref, l'histoire de ma vie.
La première impression m'a rappelée les romans de Gaston Leroux que j'affectionne particulièrement et que j'ai dévorés étant adolescente. 
Le style m'a poussée à adapter ma vitesse de lecture, les tournures de phrases désuètes et le vocabulaire d'un autre temps m'obligeant parfois à relire certaines phrases. Du coup j'ai ralenti la cadence et j'ai pris le temps, lentement, de lire ce petit bijou. Car après tout, on ne lit pas un livre publié en 1907 au rythme de 2021.
Contemporain du Sherlock Holmes de Sir Conan Doyle et du Rouletabille de Gaston Leroux, Maurice Leblanc prend le contre-pied de ses pairs et décide de faire du hors-la-loi le héros de ses nouvelles.
Et le résultat est bluffant : le personnage est charmant, plein d'humour, fin et intelligent et forcément on tombe sous le charme oubliant qu'il est quand même le plus grand cambrioleur de son époque. 
Tout au long de ma lecture, "La Seine" de M me trottait dans la tête. 
J'avoue : je suis amoureuse. 
🎵🎶 Je ne sais, ne sais, ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça, Arsène et moi 🎶🎵