3 Janvier 2022
4ème de couverture : Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier... Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?
Julie semble en apparence une jeune fille lambda avec une vie lambda. Mais dès les premières pages elle s’adresse au lecteur pour lui raconter son histoire et c’est comme ça qu’on se retrouve dans les pensées de Julie qui, soyons honnêtes, suivent une logique bien à elle. En vrai, elle est complètement barrée et Dieu que c’est drôle ! Gilles Legardinier a su se glisser dans la peau de cette copine un peu dégantée, angoissée de la vie qui imagine toujours le pire pour finalement récolter le meilleur, et que je te souhaite d’avoir dans ta vie. Même si j’ai eu du mal à comprendre la longueur de la construction de sa relation avec son voisin (traitez moi d’impatiente ou de fille facile), cette histoire légère se lit très facilement et m’a accompagnée sur ma première insomnie de l’année, le 1er janvier! (Oui mon année commence bien mais ça c’est une autre histoire !) Bref, à mettre dans la catégorie des romans « feel good », avec je le souligne encore une fois, un véritable exercice de force de la part d’un écrivain masculin d’arriver à se glisser dans la tête d’une fille avec une telle aisance ! Bravo Gilles !