24 Septembre 2017
4ème de couverture : « Je m'en vais, ce sont les premiers mots prononcés par le héros du roman d'Echenoz, qui vient de décider de quitter sa femme. Ce sont également les derniers mots du livre, émis par ce même héros lorsque, après une année d'errance et d'aventure, le cœur brisé, il revient hanter ce qui fut le domicile conjugal. La boucle est bouclée, la révolution est terminée, la parenthèse se ferme, le héros a simplement un peu vieilli. Il a connu des aventures qu'on dirait palpitantes à cause des dérèglements de son muscle cardiaque, il est allé jusqu'au pôle Nord pour récupérer un trésor d'ancien art esquimau, il a été volé et voleur, escroc et escroqué, séducteur et séduit, il a vécu. Il ne lui en reste qu'un vague malaise et un essoufflement. De livre en livre, depuis Le Méridien de Greenwich, Jean Echenoz s'est fait le cartographe de son temps. De ses séismes, de ses catastrophes, de son imaginaire, de ses objets, de ses rêves et de sa longue glissade hors du réel : dans les images, dans les fantasmes, dans les rêveries de conquête, dans l'éloignement de soi et des autres. Je m'en vais, c'est aussi la formule d'adieu d'un siècle bien incapable de savoir où il va et qui oublie même de se poser la question. Il s'en va, c'est tout. » (Pierre Lepape, Le Monde)
J'ai eu l'occasion de lire ce livre dans un club de lecture. Ce qui était assez drôle c'est que la moitié des participants avaient adoré, l'autre moitié avaient détesté. Pour ma part, le personnage principal m'a très rapidement fatiguée (gonflée) mais à un point... au point d'avoir fait valser le livre à l'autre bout de la pièce en lui criant : "mais casse-toi et arrête de m'emmerder"!!!
Oui.. j'avoue... parfois je peux être excessive...
Bref, je ne l'ai pas terminé. Je ne l'ai pas aimé du tout.
"Je m'en vais" a obtenu le prix Goncourt en 1999. Comme quoi les goûts et les couleurs...