6 Mai 2023
4ème de couverture : Le bonheur c'est comme la pâtisserie, rien ne sert d'avoir les ingrédients si on n'a pas la recette
A quarante-quatre ans, le Chef français Pierre Boulanger a tout pour être heureux. Il possède le plus grand empire de pâtisseries surgelées des Etats-Unis, il est l'ami des stars, les plus belles femmes du monde croquent à pleines dents dans ses fameux croissants, et il a épousé une brillante avocate reconnue par le gratin new-yorkais qui lui a donné un adorable petit garçon. Jusqu'au jour où un vendeur ambulant lui propose un gobelet de café à un million de dollars. Un million de dollars, pas pour un simple café, bien sûr. Un million de dollars pour le meilleur café du monde, le café qui va changer sa vie...
Cette rencontre magique avec un vieux vendeur de hot-dogs ambulant ébranlera à jamais les certitudes de Pierre Boulanger quant au pouvoir, à l'amour, et à la vie.
Une intrigue pâtissière et spirituelle menée à tambour battant entre les Etats-Unis, le Groenland et le Pérou à la recherche d'un café miraculeux qui rend les gens heureux dans lequel l'auteur a mis toute sa belle expérience de vie.
Je suis tombé sur ce bouquin dans une brocante il y a quelques mois. Forcément le titre m'ayant fait sourire, je me suis dis qu'il pourrait faire l'affaire pour me distraire.
Dès la deuxième phrase ça coince... : "La réception sur les épaules d'un piano à queue Steinway & Sons tombé accidentellement du vingt-troisième étage ne me causerait plus grand effet." Pas une virgule, je ne comprends pas tout de suite, je trouve la phrase pompeuse et maladroite à la fois mais je poursuis ma lecture.
Alors pour me mettre au niveau de l'auteur(e), je vous dirais qu'en gros c'est la crise existentielle d'un boulanger frenchy ultra VIP, ultra blindé, qui a cartonné aux States et dont la meilleure pote est Madonna, pardon Mady, et autres célébrités de la jet set hollywoodienne. Et, en fait, à cause d'anxiolytiques (ben oui en même temps c'est un angoissé de la vie dans son rooftop newyorkais avec vue sur Central Park) il prend de la pisse de chat pour le meilleur café du monde. Il va partir à l'autre bout du monde, ah non, merde, juste au Pérou donc à 8h de vol, pour finalement aller retrouver sa femme au Groenland, pour finalement réaliser qu'il a déjà tout pour être heureux...
Bref c'est caricatural à souhait, bourré de clichés, avec des mantras de développement personnel répétitifs à en avoir la nausée, et parfois (souvent) avec des chapitres de la taille d'un paragraphe. On a même droit à des placements de produits....
Le nom de l'auteur est un pseudonyme, derrière lequel se cacherait un écrivain français très connu du grand public.
Après la lecture de ce roman je comprends qu'il/elle préfère ne pas révéler son vrai nom.
Et en plus il dit "pain au chocolat" ... 🤦♀️