"Changer l'eau des fleurs" Valérie Perrin

4ème de couverture : Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu'elle leur offre. Son quotidien est rythmé par leurs confidences. Un jour, parce qu'un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l'on croyait noires, se révèlent lumineuses.
Après l'émotion et le succès des Oubliés du dimanche, Valérie Perrin nous fait partager l'histoire intense d'une femme qui, malgré les épreuves, croit obstinément au bonheur. Avec ce talent si rare de rendre l'ordinaire exceptionnel, Valérie Perrin crée autour de cette fée du quotidien un monde plein de poésie et d'humanité.

Un hymne au merveilleux des choses simples.

Ce roman arrive à un moment de ma vie où je me promène entre les morts, sur les traces de mes ancêtres. Alors forcément j'ai accroché. Dès les premières phrases, dès les premiers paragraphes, je me suis sentie en terre connue.
L'écriture de Valérie est telle cette paire de bras qui nous entoure les épaules dans les moments de deuil: simple, facile et magnifiquement efficace. On se sent en confiance. On se laisse aller.
Dans ce roman nous suivons 3 histoires, celle de Violette Toussaint, gardienne de cimetière, celle de Violette Trenet, garde barrière, et celle d'Irène et Gabriel. On passe d'une histoire à une autre à chaque changement de chapitre sans forcément y trouver une logique apparente mais avec l'aisance des conversations interminables entre amis autour d'un verre après minuit. L'ensemble peut sembler décousu mais le cheminement logique de la pensée est bien et bel là.
De belles tournures de phrases, des intrigues bien menées, des secrets bien gardés, tu l'auras compris: j'ai adoré !
Du coup, personnellement je trouve que c'est un grand roman que je te recommande très vivement. Par contre, pense à bien reprendre ton souffle entre 2 chapitres, comme si tu nageais le crawl ou comme si tu essayais de maintenir une note. Ça en vaut vraiment la peine.